
Dans une interview accordée à 7SUR7.CD le mardi 11 avril 2023, Christian Mwando, ancien ministre du Plan et député du territoire de Moba dans le Tanganyika, a réfuté les accusations selon lesquelles il aurait appelé à l’indépendance du Katanga si la proposition de loi Tshiani était adoptée par l’Assemblée nationale de la République démocratique du Congo.
Membre du parti « Ensemble pour la République » de Moïse Katumbi, Mwando a expliqué que ses propos avaient été sortis de leur contexte et que son objectif était simplement d’alerter le gouvernement et le président Félix Tshisekedi sur les conséquences potentielles de l’adoption de cette loi.
Mwando a également affirmé qu’il n’était pas partisan de la sécession, contrairement à ce que certaines personnes ont écrit sur les réseaux sociaux.
Ces accusations ont été alimentées par les propos tenus par Mwando lors d’un meeting au Tanganyika, où il aurait affirmé que les jeunes du Haut-Katanga lui avaient dit qu’ils utiliseraient les ciseaux pour couper le Katanga de la République démocratique du Congo si la loi Tshiani était adoptée.
Ces propos ont été condamnés par maître Hubert Tshiswaka de l’Institut des recherches en Droits humains, qui a appelé au calme et à éviter que cette loi ne fasse partie du débat au parlement.