
L’accord verra les États-Unis fournir à l’UE au moins 15 milliards de mètres cubes supplémentaires de carburant – connu sous le nom de GNL – d’ici la fin de l’année.
Le bloc a déjà déclaré qu’il réduirait l’utilisation du gaz russe en réponse à l’invasion russe de l’Ukraine.
La Russie fournit actuellement environ 40 % des besoins en gaz de l’UE.
Cela représente environ 216 milliards de mètres cubes, sur la base des chiffres de Beis qui ont montré que l’Europe a consommé 541 milliards de mètres cubes en 2020.
Réduire la dépendance signifiera augmenter les importations et générer plus d’énergie renouvelable.
L’objectif à plus long terme est d’assurer, jusqu’en 2030 au moins, environ 50 milliards de mètres cubes par an de gaz américain, contre 22 milliards de mètres cubes l’an dernier.
L’accord a été annoncé vendredi lors d’une visite de trois jours du président américain Joe Biden à Bruxelles.
M. Biden et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, ont discuté de l’invasion de l’Ukraine par la Russie et ont offert un nouveau soutien à Kiev.
La guerre entre la Russie et l’Ukraine a contribué à pousser les prix de l’énergie à des niveaux record.
Les prix de l’énergie augmentaient déjà avant l’invasion alors que les économies commençaient à se remettre de la crise de Covid.
L’invasion de l’Ukraine a incité l’UE à s’engager à réduire de deux tiers la consommation de gaz russe cette année en augmentant les importations en provenance d’autres pays et en stimulant les énergies renouvelables.
La Maison Blanche a déclaré qu’une plus grande efficacité énergétique peut être immédiatement obtenue en augmentant l’utilisation de thermostats intelligents et de pompes à chaleur.
L’UE a déclaré que les réductions grâce aux économies d’énergie dans les maisons peuvent remplacer 15,5 milliards de mètres cubes cette année et que l’accélération du déploiement éolien et solaire peut remplacer 20 milliards de mètres cubes.
L’objectif de l’UE est d’économiser 170 milliards de mètres cubes d’ici 2030 grâce à l’efficacité énergétique et à l’utilisation d’énergies renouvelables.
Ces 170 milliards en plus des 50 milliards de gaz américain supplémentaires prévus signifient que la dépendance de l’Europe vis-à-vis du gaz russe pourrait être remplacée d’ici 2030.