
Les nouvelles directives pour les procès pour terrorisme sont intervenues un jour avant une décision sur le chef séparatiste Nnamdi Kanu
Les autorités nigérianes ont publié de nouvelles directives pour les procès des personnes accusées de terrorisme devant la Haute Cour fédérale.
Les mesures comprennent une interdiction de la couverture médiatique des procédures judiciaires à moins d’être ordonnée par le juge de première instance, selon un communiqué de la Cour fédérale nigériane.
Seuls les juges, les avocats et les parties à une affaire sont autorisés à entrer dans les salles d’audience.
La sécurité sera renforcée lors de ces procès, les membres du public ne pouvant accéder au périmètre autour du bâtiment du tribunal.
L’identité et les coordonnées des victimes et des témoins ne doivent pas être divulguées pour leur sécurité.
Le juge John Terhemba Tsoho, juge en chef de la Haute Cour fédérale, a donné les nouvelles « instructions pratiques de la Haute Cour fédérale » pour assurer « la sécurité et la sûreté », indique le communiqué.
Il a déclaré que toute personne qui viole les directives « sera réputée avoir commis une infraction contraire à la loi antiterroriste du pays ».
Les autorités affirment que les mesures annoncées jeudi prennent effet immédiatement.
Cela survient un jour avant la reprise du procès de Nnamdi Kanu – le chef du mouvement séparatiste interdit connu sous le nom de Peuples indigènes du Biafra (Ipob).
Une décision sur les accusations portées contre lui par le gouvernement nigérian – relatives à la trahison et au terrorisme – est attendue vendredi à Abuja.
Le groupe de M. Kanu milite pour un État séparatiste du Biafra, dans le sud-est du Nigéria.