
Ces statistiques sont celles des responsables du site de cantonnement « stade Rugabo2 » hébergeant les déplacés de guerre qui ont fuit des violents combats qui opposent les forces armées de la république démocratique du Congo FARDC, aux rebelles du mouvement de 23 mars M23, à Kasebeya, Murimbuza, Jomba et Kimihira.
Des entités du groupement Bweza, en territoire de Rutshuru au Nord-Kivu, dans la partie Est de la RDC. Les responsables de ce site des déplacés de guerre, rapportent que « plus 280 ménages de déplacés de guerre se sont ajoutés à 1 148, qui étaient déjà enregistrés dans ce site de cantonnement des déplacés ».
Un déplacé rencontré dans ce site, venu de Kasebeya dans le groupement Bweza, témoigne des conditions « inhumaines endurées » lors de son déplacement jusque dans ce site.
« Je me suis déplacé depuis hier soir. Nous avons entendu des coups de balles. Nous avons tout laissé, voire jeté les autres biens dans la rue, en quittant Bweza jusqu’à Rutsuru centre. Chose déplorable, nous avons même passé nuit à la belle étoile, c’était compliqué, » indique un déplacé de guerre.
Le secrétaire rapporter de la société civile du territoire de Rutshuru, fait observer un débordement dans les sites de cantonnement de déplacés de guerres des écoles primaires Rugabo2 et Lemera également au stade Rugabo2, suite à l’arrivée considérable des déplacés de guerre.
« C’est une catastrophe inhumaine qui ne touche même pas les cœurs de ceux qui sont sensés venir en aide à la population, » déplore Samson Rukera, secrétaire rapporter de la société civile de Rutshuru.
Les autorités du pays n’ont pas encore pris des mesures d’encadrement des déplacés de guerre dans cette zone, où les combats sont en cours entre les FARDC et les terroristes du mouvement du 23 mars M23, soutenu par le Rwanda pays voisin.