Alors que la fédération des entreprises du Congo ( FEC ) vient de susprendre les activités économiques à la frontière de Kasindi suite à la persistance de l’insécurité, le parti politique COFEDEC vient de briser son silence suite à cette situation.
D’ailleurs, selon cette nouvelle communication (Lucture ) de la présidente du Parti politique (COFEDEC ), Convention des Fédéralistes pour la Démocratie Chrétienne), parti cher au funt président Vennas Tshipasa à travers sa présidente actuelle, la député nationale Filia Tshipasa, ce parti politique déplorer la suspension des opérations d’importation et d’exportation via la frontière de Kasindi à cause de la persistance de l’insecurité dans cette partie du Nord-Kivu.
Selon ce parti, la persistance des conséquences néfastes de la crise sécuritaite provoquée par des cycles récurrents des violences qui avait conduit à son temps à l’instauration de l’état de siège et qui se caractérise aujourd’hui notamment par des tueries atroces, incendies de nombreux villages, véhicules, marchandises et ses conséquences sur le climat des affaires et qui conduit aujourd’hui à cette décison de la FEC qui pouvait être évitée si le Gouvernement de la République avait prêté oreille attentive aux alertes des différents acteurs aussi bien politiques que ceux de la sociéte civile. Car la COFEDEC, notement, à travers un communiqué rendu public en date du 23 Octobre 2021, avait fait un état des lieux de l’état de siège et avait, par la même occasion, formulé un certain nombre des recommandations qui auraient pu éclairer les décideurs et permettre ainsi d’atteindre les objectifs poursuivis par l’instauration de cette mesure exceptionnelle notamment endiguer ces menaces graves et sécuriser les populations et leurs biens.
« La difficulté par le Gouvernement de la République de lever les options susceptibles d’en finir une fois pour toute avec ces cycles récurrents de violences. Nous avons assistés aux Opérations SOKOLA, ensuite l’instauration de l’état de Siège et aujurd’hui opérations conjointes FARDC UPDF sans, malheureusement, des résultats palpables ou mieux, avec une situation pire qu’au point de départ « , peut-on comprendre au depart cette communication avant d’ajouter :
» L’incapacité du pouvoir à anticiper les faits sur terrain et surtout l’accomodation à constater les dégâts en terme des morts et/ou incendies des villages et marchandises comme si notre gouvernement n’avait plus pour responsabilité prémière la protection des populations et de leurs biens « .
Par ailleurs aussi, la CODEFEC déplore, en outre, le silence de la communauté internationnale face aux massacres des populations Nande et des populations de l’Ituri; ce qui s’apparente à un génocide pourtant plusieurs études sur cette question voir même la resolution 2612 du conseil de securite de l’ONU font état des liens signalés entre des groupes armés opérants dans cette partie de la province avec des réseaux terroristes. Ce qui, sous d’autres, cieux fairait appel à une solidarité internationnale car le terrorisme est appelé à être combattu par tous, mais aussi la non prise en charge des victimes des atrocités qui sont entre autres les populations civiles et parmi elles les opérateurs économiques qui sont obligés de prendre une grande décision pour espérer reveiller l’Etat congolais.
LES PISTES DE SOLUTION PROPOSÉES PAR LA COFEDEC.
Ci-dessous la lecture par Mm Présidente du CODEFEC, Honorable Filia Tshipasa.
Face à cette crise économique qui frappe cette partie, le parti politique COFEDEC propose au Gouvernement de la République démocratique du Congo les pistes des solutions suivantes :
1. S’attaquer aux causes réelles du conflit à savoir l’exploitation illégales des ressources naturelles de la RDC par différents réseaux mafieux tant nationaux qu’internationnaux.
Il importe ici de mettre en place une politique régionale sans créer des précédents ni énerver le principe de la souveraineté de l’Etat congolais avec l’accompagnement de la communauté internationale face à des voisins qui doivent jouer franc jeu.
2. Casser les bases economiques sur lesquelles sont assises les conflits.
Ceci sous entend la restauration de l’autorité de l’État qui passe, non par la dénomination des différentes opérations militaires comme c’est le cas actuellement mais plutôt par une politique de proffessionalisation de notre armée atravers un budget conséquent alloué à la défense nationale. Pour cette reforme de l’appareil sécuritaire, le pouvoir devra produire un plan de mise en œuvre claire, complet, assorti d’indicateurs et d’échéances et non endormir avec des simples chapelets de bonnes intensions.
3. Démilitarisation de l’activité économique.
Ceci sous entend la mise en place effective des structures nationales civiles efficaces qui contrôlent le circuit d’exploitation de nos ressources naturelles, lutter contre l’économie frauduleuse.
4. Passer de l’économie de guerre à l’economie de paix Ceci a pour acteurs l’État congolais et ses partenaires aussi bien de la sous région qu’internationnaux. Faire en sorte que :
– Détruire ces réseaux mondiaux averés des pilleurs systémiques et systématiques en interceptant et en poursuivant les faiseurs de conflits ;
– Contrôler le circuit d’exportation en renforçant les méthodes de traçabilité de la production à la distribution ;
– Obtenir des multinationnaux un EMBARGO MORAL qui se traduit par le rejet de l’utilisation des produits provenants des zones de conflits en conditionnant la certification par les fournisseurs de l’origine des produits.
– Prise en charge des victimes des atrocités.
Ceci passe par la création d’un fonds national de réparation des victimes et aussi bien que les opérateurs économiques de ce secteur.
– Assurer la securité et l’organisation des convoies militaires avec garantie zéro possibilité pour l’ennemi de les saboter.
Cependant, au départ de la MONUSCO, rédiriger une fraction des ressources allouées par les pays occidentaux à d’autres organisations humanitaires(HCR, PAM, UNICEF, etc.) pour financer des programmes transversaux (Transport, eau, énergie, sécurité alimentaire, télécommunication) et des projets fédérateurs porteurs d’une paix durable.
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