RDC/malgré l’état de siège et l’opération « Shujaa » FARDC-UPDF : une trentaine de personnes tuées par des miliciens locaux et étrangers en Ituri
Glodi Mirembe
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Ph. Inc. Les corps des victimes transportés vers la margue.
A l’intervalle de moins de 24 heures les rebelles des groupes armés locaux et étrangers, ont tués par balle et à la machette, trente-sept (37) personnes, aux côté de plusieurs blessées.
C’est dans des attaques enregistrées enregistré dans la soirée du vendredi 05 et la journée du samedi 06 août 2022, dans les agglomérations de la province de l’Ituri à l’Est de la république démocratique du Congo, où se mènent les opérations « Shujaa » FARDC-UPDF.
Les ADF tuent des civils et un officier FARDC
D’abord au début de la soirée du vendredi 05 août, les rebelles ougandais des forces démocratiques et alliées (ADF), ont attaqué l’agglomération de Kandoy, sur le tronçon routier Komanda-Mambasa, dans la chefferie des Walese Vonkutu, en territoire d’Irumu. Une attaque qui a fait au total dix (10) morts, dont un officier des forces armées de la république démocratique du Congo (FARDC) et plusieurs blessés.
Ce bilan officiel, est déploré par la convention pour le respect des droits de l’homme CRDH-Irumu, également les députés nationaux de la province de l’Ituri. Jackson Ausse, l’un des députés, qui parle d’un bilan humain lourd, dit ne pas comprendre cette insécurité persistante en Irumu, pendant cette période du régime exceptionnel de l’Etat de siège, instauré par le président de la république dans le but d’imposer la paix à l’Est du pays.
« Le bilan humain est très lourd, on a perdu dix (10) personnes, dont sept (7) hommes et deux (2) femmes et un (1) officier des FARDC, du grade de capitaine. On a incendié une dizaine de maisons, plus au moins cinquante-milles (50 000) personnes on été évacuées allant dans tout le sens. Les parents sont séparés de leurs enfants. C’est inacceptable, dans une province sous Etat de siège où les dispositifs militaires sont extrêmes renforcés, » déplore t-il.
Au lendemain de cette attaque, dans la matinée du samedi 06 août 2022, la même milice terroriste, a attaqué le village Bandiboli, situé à environs dix kilomètre de Komanda centre.
Selon Christophe Munyanderu, coordonateur de la convention pour le respect des doits de l’homme (CRDH-Irumu), « au cours de cette attaque quatre personnes (4), ont été tué par les ADF. Toute la journée de ce samedi, la circulation sur l’axe Komanda-Mambasa a été coupée. Jusqu’à présent les ADF occupent le village Bandiboli ».
Les groupes armés locaux auteurs des carnages
Peu après cette attaque, les rebelles de la milice « Zaïre », ont tué vingt-deux (22) civils, et blessé seize (16) autres, dans une nouvelle attaque signée dans la nuit du 05 août 2022, au village Damas, de la chefférie des Mabendi, dans le territoire de Djugu, dans la province de l’Ituri.
L’un des notables de la place, monsieur Liripa Lana, joint par AZZÜREPLUS, a indiqué que « les blessés sont dans un Etat très vraiment avancé. La population est aux alentours. La milice Zaïre est très dangereuse, les dotales regrettent beaucoup, parce que le gouvernement avait déjà signé des accords avec les groupes armé. C’est comme une provocation, tué les civils ».
Il faut le savoir, dans la même soirée du vendredi, le secrétaire administratif du secteur Walendu Tatsi dans le territoire de Djugu, a été fusillé par les miliciens de la coopérative pour le développement du Congo (CODECO). Cette nouvelle est confirmé par monsieur Joël Lonema, chef du secteur Walendu.
Retenez, l’opération « Shujaa » menée sur le sol congolais, de plus dans la province de l’Ituri, est une coalition des forces armées de la république démocratique du Congo (FARDC) et la force de défense du peuple ougandais (UPDF), mise à place après des accords signés entre la RDC et l’Ouganda, dans le souci d’éradiquer les groupes armés actifs dans les provinces du Nord-Kivu et l’Ituri.
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