
Mercredi 12 avril, les forces armées de la République démocratique du Congo ont appréhendé 59 jeunes connus sous le nom de « Wazalendu », soupçonnés d’être impliqués dans des affrontements avec les terroristes du M23 sur le mont Nyindu, dans le groupement de Kibumba, situé dans le territoire de Nyiragongo dans la province du Nord-Kivu. Les FARDC ont déclaré que les Wazalendu étaient en possession de 4 armes de type AK-47, de machettes, de lances et de couteaux.
Le M23 a accusé les FARDC d’avoir violé le cessez-le-feu en les attaquant mercredi, mais l’armée congolaise a fermement rejeté ces allégations dans un communiqué, rappelant qu’elle n’était pas présente dans cette zone, qui était censée être sous le contrôle de la Force Régionale de l’EAC, et affirmant que ces affrontements n’engageaient en rien les forces armées congolaises.
Le porte-parole des FARDC au Nord-Kivu a affirmé que les terroristes du M23 avaient en fait été confrontés à des jeunes locaux qui s’étaient constitués en autodéfense, appelés « Wazalendu ».
« Les FARDC considèrent ces fausses accusations comme un jeu dangereux, orchestré par ceux qui ne veulent pas suivre la volonté des chefs d’État de l’Afrique de l’Est », a déclaré le lieutenant-colonel Guillaume Ndjike Kaiko, porte-parole de l’armée.
L’armée a réaffirmé son engagement à respecter strictement le cessez-le-feu