
Réunie lundi 8 mai en Namibie pour le sommet de la troïka, la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) a soulevé des question de sécurité à l’Est de la République démocratique du Congo.
La SADC, présidée par le président congolais Félix Antoine Tshisekedi, a promis dans un communiqué d’envoyer des troupes dans l’est de la RDC, sans aucune précision sur la date ni le nombre du contingent, lors d’un sommet à Windhoek.
La SADC a affirmé l’envoi de ses troupes dans ce pays en proie à l’insécurité dans le but de « soutenir la RDC pour restaurer la paix et la sécurité dans l’Est, » du pays, à déclaré cette organisation dans un communiqué.
Le sommet dit être préoccupé par l’instabilité sécuritaire qui caractérise depuis plusieurs années les provinces du Nord-Kivu et Ituri, avec également l’avènement du M23.
« Le sommet a noté avec une grande inquiétude l’instabilité et la détérioration de la situation dans l’Est de la RDC et réitéré sa ferme condamnation de la recrudescence des conflits et des activités des groupes armés, y compris des rebelles du M23, » avons-nous lu dans ce document.
Le sommet a également souhaité « une approche coordonnée » au vu des déploiements existants « dans le cadre d’accords multilatéraux et bilatéraux » dans la région troublée de l’est de la RDC. Il demande au gouvernement de la RDC de « mettre en place les conditions et mesures nécessaires pour assurer une coordination efficace ».
Les zones de déploiement de ces troupes, le nombre et la date restent à préciser.
Cet engagement arrive au niveau de la SADC, au moment où Kinshasa, veut remplacé les forces des États membres de la communauté de l’Afrique de l’Est (EAC), déjà au pays dans le cadre d’encadrer le processus de retrait des rebelles du mouvement du 23 mars (M23), dans la province du Nord-Kivu.