Je me propose de faire cette analyse, si bien que cela frémisse les émotions des fanatiques aveugles « adeptes », afin d’élaguer ce que serait l’espace Fizit si ces deux structures fonctionneraient au bon compte de la base (fondateurs, adhérents, fanatiques, cotisants, etc.).
Je suis de ceux qui pensent que l’analyse ne nuit pas si les allégations n’ont aucun caractère mensonger ni empreintes d’opiniâtreté.
Merci aux lecteurs qui augmenteront les éléments d’analyse manqués dans mes propos, merci à tout celui que ces analyses susciteront un esprit de la critique constructive pour l’émergence de l’espace Fizit. Les thèses et antithèses émises dans ces analyses n’engagent que son auteur.
De premier abord, signalons que les *Compagnons de Néhémie Pour le Développement (CNPD) et la Fondation Louise Munga (FONDALMU)* sont deux structures qui ont été créées par leurs autorités Morales fondatrices dans le but d’accompagner leurs actions et initiatives politiques au sein de leur base respective.
Que ce soit dans le domaine politique, économique ou social, ces structures regorgent une masse de loin majoritaire dans l’espace Fizit et seraient à même les structures les plus populaires dans le politiquement de tout paysan Mbondo lambda.
Pour se créer de base électorale, prof Néhémie Mwilanya et Mme Louise Munga ont, chacun dans son cas, adopté l’idée d’avoir un groupe de soutien à des fins électoralistes ; l’espace Fizit a vu naître deux cosmopolites structures que sont CNPD et FONDALMU. Ces deux structures étant créées entre 2009 et 2011 (celui qui détient la précision de date peut nous aider).
Ainsi, pour chaque organisation, les objectifs, les missions, la vision et le but sont très bien connus. Qu’il s’agisse d’une organisation confessionnelle, lucrative ou sans but lucratif, les membres sont au centre de toute structuration organisationnelle. Et si tel est le cas, l’objectif primordial reste d’abord le bien-être des membres, quel que soit leur statut au sein de l’organisation. Quid du CNPD et FONDALMU ?
Au sein de ces structures susdites, l’on trouve d’ores et déjà la catégorisation des membres selon le degré d’attachement, de proximité relationnelle ou fraternelle entre les membres et l’autorité Morale. Ceux (membres) qui sont tout proches de l’AM ont une influence exponentielle alors que ceux qui sont utilisés pour des fins électoralistes seulement se retrouvent dans une situation de la « merci« .
De ce fait, les blocs se sont formés entre les divers groupes de membres. Les influents et leur bloc se retrouvent toujours rayonner au détriment d’autres catégories.
Le membre paysan Mbondo lambda n’a-t-il pas droit de bénéficier les mêmes avantages que ceux qui sont proches, influents ou familiers? S’agissait-il d’une ségrégation ou d’un manque du leadership responsable ? Pourquoi certains ont-ils rayonné et d’autres vivent toujours à leur merci ? Devant un objectif électoral, les voix sont-elles différentes ou ont-elles toutes le même degré de considération ?
La réponse à ces questions est la clé de voûte de toute l’évidence analytique. Non seulement que les structures sont créées pour appuyer, sur plan electoral, leurs autorités Morales fondatrices, mais et surtout elles sont un moyen adéquat pour l’intégration socio-économique de ses membres.
D’aucuns n’ignorent l’influence politique qu’ont eue le Prof Néhémie et Mme Louise. Une influence de grande envergure, d’autant plus que leur positionnement politique n’est plus à démontrer que ce soit tant au niveau local, national qu’international. Bien plus, ils étaient dans le cercle restreint de la gestion de l’État sous JKK respectivement directeur de cabinet et ministre de portefeuilles.
Aucune nomination dans des entreprises publiques ne pourrait passer sans consentement de ces deux personnalités. Leur choix porté de commun accord sur quiconque, aurait de l’écho à tout niveau décisionnel et passerait sans faille. Mais pourquoi Fizit a manqué beaucoup des représentations dans des institutions étatiques ? Est-ce de l’incompétence, du manque du savoir au sein des ressortissants de Fizit ou d’un manque de volonté politique de leaders ?
Un leader est celui qui sait entraîner le groupe qui le suit. Raison pour laquelle on conseille toujours de choisir pour leader quelqu’un de bon pour sa vie et sa santé mentale ! Quelqu’un qui t’aide, qui te soutient, quelqu’un qui t’inspire, qui te motive quand tu en as besoin et qui t’indique les voies et moyens vers le succès.
Le Dr Myles Munroe, d’heureuse mémoire, précisait toujours dans ces propos que : « il n’y a pas de succès sans successeur ».
Les leaders responsables n’investissent pas dans des buildings – Jésus, leader incontournable et incontourné, n’a pas investi dans des maisons ou d’autres affaires -, ils investissent dans les personnes. Parce qu’ un succès sans successeur est un échec cuisant.
Ainsi, l’héritage de tout leader à sa troupe ce ne sont pas des maisons construites ou d’autres affaires (business, projets, programmes), son héritage est dans le nombre de personnes auxquelles il a légué le leadership. Allez-y comprendre que le terme « leadership » ici s’apparente à la responsabilité donnée au sein de tous les secteurs de la vie.
Quid du CNPD et FONDALMU ?
Au lendemain des élections de 2011, un climat des agitations politiques a été visible dans l’espace Fizit. Les membres de deux structures nouvellement fondées, se retrouvèrent dans une situation d’opposition continue et des conflits si pas des agressions verbales et physiques.
Une situation qui a pris la dégénération du climat politique dans l’espace Fizit. Quelle était la cause? D’après plusieurs dires, la cause était simplement le fait que le prof Néhémie aurait été omis ou laissé si pas supprimé de la liste des candidats du PPRD par Mme Louise. Ainsi, ce conflit d’intérêt politique a pris sa tournure jusqu’à enflammer la toile de toutes leurs bases dans tout Fizit.
Les acharnements, les conflits, les bagarres, la volupté des injures, les menaces et d’autres maux de tout genre ont pris place du raisonnement et de la cohabitation pacifique entre les deux groupes. C’est fût ainsi le début d’une fissure entre deux éminents leaders pour la quête d’une même cause: le développement socioéconomique de l’espace Fizit.
Ces problèmes ont perduré jusqu’à la fin du règne de JKK, et ainsi, les Babembe ont perdu toute leur influence sur la scène politique congolaise.
En conséquence, les nominations proposées par Louise Munga se retrouveraient parfois bloquées par Néhémie au niveau de la transmission au président de la République pour la confirmation et celles émises par Néhémie ont trouvé blocage d’exécution auprès de Louise, cette dernière ayant les portefeuilles (ensemble des entreprises publiques étatiques et semi-étatiques) sous sa responsabilité. Ainsi, le positionnement de Babondo dans l’administration publique n’a pas eu assez d’impact au niveau national d’autant plus que l’opposition farouche avait élu domicile au sein de ses leaders politiques*.
Cependant, il faut noter les quelques avantages que l’espace Fizit a bénéficié de ces deux leaders politiques, notamment : l’introduction des bureaux de liaison et autres bureaux à Baraka, à savoir la CNSS, INPP, OGEFREM, le bureau du cadastre, la province éducationnelle de l’EPST, etc. Signalons aussi l’engagement de plusieurs jeunes ressortissants de Fizit au sein de ces institutions susmentionnées et d’autres à travers la République (OCC, SAEMAPE, ARPTC, etc.).
Ces emplois étant majoritairement octroyés à un bloc des membres influents ou familiers, l’autre couche de membres n’en est ni de près ni de loin bénéficiaire.
Les agitations au niveau de base électorale se poursuivant jusqu’à la dénonciation de la sorcellerie ou des fétiches parmi les membres. Une situation qui laisse les lésions d’un groupe délaissé par ses leaders au profit d’un autre.
Le début du clientélisme, du favoritisme, du népotisme et de l’égoïsme a vu le jour.
Le paysan Mbondo lambda agriculteur, pêcheur ou éleveur qui donne sa voix par amour ne bénéficie rien comme fruit de son attachement au leader. Il ne se limite qu’à recevoir 1000 FC ou tout au plus 2500 FC pour toute une journée passée sous le soleil accablant entrain d’acclamer son leader.
Certains membres de la même structure n’arrivent plus à manger ensemble, à avoir une même idée ou un même sentiment.
Un groupe sous l’influence de tel s’oppose à un autre de tel, d’autant plus que chacun se débrouille pour être plus aimé, influent et proche auprès du leader. L’opinion publique de base n’a pas la même résonnance. Car les plus engagés et combattants au sein de la base ne trouvent guère leur gain de cause. Une frange est délaissée, une infime minorité est récompensée et les soi-disant attachés à l’autorité morale (amis, familiers, membres influents) se partagent le butin.
La base composée des dénigrés n’est pas à mesure de proposer à l’autorité morale un projet de développement socioéconomique. Celle-ci aussi de son propre gré n’est pas à mesure d’initier des projets collectifs pour réunir sa base électorale en fissure et ancrée dans le conflit d’intérêt. Le leader a failli sa mission du guide suprême, la base à failli sa mission d’un groupe uni de soutien. Aucun projet socioéconomique palpable et à même d’aider un grand nombre des membres de la structure. Les quelques emplois et postes clés octroyés créent une rupture entre les membres au sein de la même structure.
Peut-on affirmer qu’il s’agit bien du déclin d’un leadership responsable ou bien une évidence sans démonstration d’une base sans maturité ?
A toutes et à tous, que chacun fonde son jugement.
Car Henri Poincaré disait : « douter de tout ou tout croire sont deux solutions également commodes qui, l’une et l’autre, nous dispensent de réfléchir.
Que pensez-vous de cette réflexion ?