
Face aux grands enjeux au niveau de la sous-région, ou au niveau africain et mondial auquel est confrontée la RDC, Patrick Onoya, cadre de l’UDPS, vient de proposer la ratification par le SÉNAT de l’entrée de la RDC dans la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) après un moratoire de 10 ans.
Selon ce stratège, l’entrée de la RDC dans la zone des Etats d’Afrique l’Est ainsi que le retour de la RDC dans l’AGOA, il y a lieu que le gouvernement de la RDC puisse repenser sa politique du commerce extérieur.
C’est ainsi celui-ci propose au Gouvernement de la République démocratique du Congo, la création d’un portail du commerce extérieure, raison pour laquelle il vient de formuler 5 recommandations suivantes :
– La création d’un cadre institutionnel et interministériel de médiation qui servira d’interface de lobbying d’affaire et de vecteur de synergie entre le secteur public et privé pour assurer le développement du commerce extérieur congolais que nous avons baptisé « le portail du commerce extérieur »
Patrick Onoya fait savoir , que ce portail permettra de matérialiser les concepts des subventions à l’exportation des producteurs locaux ; soutien national aux exportateurs locaux ainsi que l’aaccès aux marchés des producteurs locaux conformément aux résolutions de DOHA.
– Le développement des « pools de commerce transfrontalier » afin de s’apprêter à attirer profit des 9 voisins qui compte la RDC ainsi que la sous-région ; et ce, afin de se préparer à l’entrée de la RDC dans la zone de libre-échange continental africaine « ZLECAF ». Ainsi, il sera question, avant tout, d’identifier la filière agricole à fort potentiel de croissance dans chaque territoire, ensuite organisé les producteurs locaux pour assurer leur développement et enfin, mettre en place un programme de recherche agronomique et agro-industriel pour produire les normes permettant d’imposer un standard de qualité « MADE IN DRC » ; et ce, dans le cadre de la mise en œuvre une stratégie combinée d’industrialisation par substitution aux importations et de promotion des exportations.
– Le développement de « pools de commerce international » permettant à la RDC de tirer profit des accords bilatéraux et multilatéraux tel que l’AGOA.
Pour ce faire, il sera question d’identifier les filières agricoles industriels tels que le café, le cacao, l’hévéa, le coton, etc… à promouvoir.
– L’amélioration du système financier et bancaire congolais afin de l’adapter aux exigences du commerce extérieur ainsi que la création d’une banque de l’import-export congolaise appelé « EXIMBANK DRC ».
– Le changement de paradigme en ce qui concerne l’animation du ministère de commerce extérieur. Ce shift vise à donner à ce ministère un caractère beaucoup plus marketing et commercial qu’administratif en s’inspirant du modèle américain.
Une fois bien appliqué, pensons-nous, le ministère de commerce extérieur deviendra un réel vecteur de stabilité macro-économique à travers l’ajustement de balance commerciale et de paiement, de la croissance économique et du développement des producteurs locaux.