
La vice-première ministre ukrainienne Iryna Vereshchuk a déclaré qu’un convoi de 45 bus ukrainiens était en route vers la ville méridionale assiégée.
Elle a déclaré que le Comité international de la Croix-Rouge avait confirmé que la Russie avait accepté d’ouvrir un couloir humanitaire vers Marioupol.
Des dizaines de milliers de civils y restent après des semaines de bombardements.
Plus tôt, le ministère russe de la Défense a déclaré que l’agence des Nations Unies pour les réfugiés et la Croix-Rouge aideraient à l’évacuation des civils, qui commencerait à 10h00 heure locale (08h00 BST).
Il a déclaré qu’un cessez-le-feu permettrait aux gens de voyager vers l’ouest jusqu’à Zaporizhzhia via le port de Berdyansk sous contrôle russe.
Bien que certains habitants se soient échappés, toutes les tentatives précédentes d’établir un cessez-le-feu à Marioupol se sont effondrées au milieu des accusations de mauvaise foi des deux côtés.
La Russie a également été accusée d’avoir relocalisé de force des milliers de civils en Russie ou dans des zones contrôlées par la Russie.
La capture de la ville donnerait à la Russie le contrôle du littoral de la mer d’Azov entre la Russie et la Crimée.
L’annonce d’une trêve fait suite à un appel téléphonique mardi entre le président russe Vladimir Poutine et son homologue français, Emmanuel Macron.
Au cours de la conversation, M. Poutine a déclaré que le bombardement de Marioupol ne cesserait pas tant que les troupes ukrainiennes ne se seraient pas rendues.