
Alors que les rebelles du mouvement du 23 mars (M23) ont annoncé l’abandon de leurs positions de Kibumba dans le territoire de Nyiragongo vendredi 23 décembre 2022, ces derniers les tiennent et continuent à maltraiter les civils.
La société civile forces vives de Nyiragongo, à travers son président Mambo Kawaya, condamne les actes de viol dont sont victimes les populations de la part des rebelles du M23, dans cette partie du Nord-Kivu.
« vous même vous êtes au courant de l’enlèvement de plusieurs personnes, des cas de violence sexuelle, des cas de tuerie en masse aussi le cas d’incendie de plus de 54 maisons au niveau de Rugari, les portes métalliques sont retirées des maisons au niveau de Kibumba mais aussi la séquestration de la population,[…] » déplore t-il.
La coordination locale de la société civile pense que les Forces armées de la république démocratique du Congo (FARDC), devraient « entamer les traques de l’ennemi enfin de libérer les zones conquises par l’ennemi, et de permettre le retour rapide de tous les déplacés dans leurs villages ».
Il faut le savoir au mini-sommet de Luanda en Angola, il était décidé en date du 13 novembre 2022, la cessation immédiate des hostilités par le M23, leur retrait des zones conquises par ses troupes, le désarmement et l’intégration dans le processus PDDRC-S.
L’armée congolaise via son porte parole le général des brigades Sylvain Ekenge, du secteur opérationnel Sokola-2, qualifie le désengagement du M23, d’une « simple opération de publicité pour distraire les congolais et la communauté internationale ».
Les unités de cette rébellion qui se vissent à Kibumba, en lieu et place de regagner leurs positions initiales, ils prennent « une autre direction pour renforcer les positions de Tongo, Kishishe et de Bambu avec l’intention manifeste d’occuper le territoire de Masisi, » rapporte le porte parole des FARDC, Sylvain Ekenge.