
Après les propos tenus par le capitaine Antony Mwalushayi, porte-parole des forces armées de la république démocratique du Congo (FARDC) dans grand-Nord-Kivu, au cours du magazine « dialogue inter-congolais » à la radio Okapi, la société civile de Butembo (Nord-Kivu) va en guerre contre ces derniers.
Dans sa déclaration rendu public le jeudi 11 juillet 2022, au lendemain de cette émission, son président Mate Saanane, fustige le fait qu’un officier des FARDC « qualifie abusivement tous les jeunes de Butembo des maï-maï, et incrimine certains leaders d’être des responsables des groupes miliciens ».
Les forces vives de Butembo, pensent que ces propos exposent la population victime des atrocités de guerre dans le grand-Nord de cette province « aux terribles menaces ». Pour elles, la justice militaire devrait interpeller cet porte-parole des opérations militaires Sokola 1.
« A la justice militaire d’interpeller le capitaine Antony Mwalushayi. Enfin de présenter devant la cours tous ces miliciens maï-maï, et leurs responsables dont il a fait allusion sur la voix des ondes, pour que l’infraction maï-maï soit établie, et dans le cas contraire le poursuivre pour imputation dommageable au préjudice des victimes, » a-t-il indiqué.
Monsieur Mathe Saanane invite la haute hiérarchie des FARDC, au remplacement du porte parole des opérations militaires Sokola 1, pour une bonne consolidation du mariage civilo-militaire.