
Après l’attaque par les ADF de la prison centrale Kakwangura de la ville de Butembo au Nord-Kivu, le mercredi 10 août 2022, les mouvements citoyens lutte pour le changement LUCHA/Butembo, Filimbi et jeune patriote pour le changement JPC, invitent le gouvernement à la réforme de l’armée loyaliste.
Dans un communiqué de presse dont la rédaction d’AZZUREPLUS a reçu copie le dimanche 14 août, les membres de ces organes citoyens déplorent le fait que les rebelles des forces démocratiques et alliées ADF, aient opéré à cette prison et emporté plus de sept-cents (700) détenus qui seraient « enrôlés par force » dans ce mouvement terroriste.
Tout en pointant les autorités urbaines d’être à la base de cette évasion massive des détenus, ces mouvements citoyens, condamnent l’absence « d’une garde sn nombre suffisante » à cette maison carcérale.
« Il n’y avait que deux (2) policiers de garde tous morts ou carrément sacrifier, arme à la main dans cette prison alors que les autorités savaient qu’il y avait des grands criminels dont l’ADF du nom de kIzito. Ces assaillants ont opéré calmement sans que des renforts ne soient envoyés à la prison, » avant nous lu dans ce document.
Les mouvements pro-démocratiques, saluent cependant la vigilance et le courage de la population de cette ville qui avait capturé trois (3) ADF, avec leurs arme.
Ces miliciens capturés avaient été tués par justice populaire alors que leurs armes et munitions étaient remises aux forces armées de la république démocratique du Congo FARDC.
En condamnant cette incursion rebelle, les militants de ces mouvements, invitent le gouvernement à la réforme de l’armée, dans le grand-Nord-Kivu, pour une bonne sécurité.
« La réforme de l’armée en relevant pour une destination qui soit loin du grand-Kivu de toutes les forces militaires accusées d’être en connivence avec l’ennemi notamment ceux venues du RCD/Goma, CNDP, M23, » poursuit ce document.
Ainsi, les mouvements citoyens LUCHA, Filimbi et JPC, pensent que le maire policier de Butembo, les commandants ville de FARDC et PNC (police nationale congolaise), devraient être « mise à la disposition de la justice » pour qu’ils « éclaircissent l’opinion ».