
Les Forces armées de la république démocratique du Congo (FARDC) annoncent avoir neutralisé deux présumés miliciens Maï-Maï du groupe Baraka, à l’issu d’une attaque menée le samedi 1er avril 2023, contre la position militaire de Kyambogho, à la sortie Sud de la ville de Butembo (Nord-Kivu).
Le porte-parole des opérations Sokola I dans le grand-Nord-Kivu, le capitaine Anthony Mwalushayi, indique que ces présumés assaillants étaient soutenus par « des jeunes du groupe de pression Véranda Mutsanga ».
Tout en précisant que l’attaque est intervenu dans la matinée, le porte-parole de l’armée pointe du doigt accusateur un politicien de Butembo sans citer son nom à la presse d’être derrière l’organisation de cette attaque.
« Ces combattants Maï-Maï, vocalises aux jeunes drogues du mouvement de pression Véranda Mutsanga, ont essayé d’attaquer une position de l’armée régulière avant d’être mis hors d’état de nuire par les FARDC. Certains résidus du mouvement Baraka, appuyés par un homme politique de Butembo ont pris le goût de d’attaquer aux bureaux d’enrolement des électeurs faiblement tenues, » rapporte le capitaine Anthony Mwalushayi.
En réaction, la Véranda Mutsanga, via son deuxième répondant, Assistant Léonce Akilimali, rejette toute acquisition de l’armée. Selon lui, son groupe de pression n’a aucun siège dans cette parti, et ses membres ne sont pas impliqués de près ou de loin dans cette attaque.
« Ce qui s’est passé à Kyambogho n’est pas de notre actif […] C’est une forte désolation que nos autorités soient très semplice dans le sens de salir l’image de la Véranda Mutsanga aussi de vouloir mettre fin à ce combat populaire qui est déjà actif contre les autorités qui sont en connivence avec l’ennemi. Nous c’est la vigilance, la surveillance et la dénonciation populaire. Tout ce qui sort dans ce sens n’est pas de la Véranda Mutsanga. Au niveau de Musimba nous n’avons aucune véranda, parce que tout serait parti de Musimba avant de se solder au niveau de la barrière de Kyambogho […] » clame l’Assistant Léonce Akilimali l’innocence de son groupe de pression.
Cette position militaire est souvent la cible des groupes miliciens Maï-Maï. Mercredi 12 janvier 2022, quatre autres miliciens Maï-Maï étaient tués et un autre capturé lors d’une attaque qui avait visé un poste de contrôle toujours dans la même bourgade. Un élément de la police a était été tué.